It’s time to love and laugh

Gael-Germain GODONOU
2 min readMar 24, 2020

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A la base, je me suis promis d’écrire une fois par an, à la période de mon anniversaire. Mais flemme. Mon inspiration est en quarantaine. Par contre, je sais que j’ai 563 morceaux de contre-plaqués/bois qui forment le parquet de mon appartement. Je crois avoir sympathisé avec un pigeon qui se pose chaque matin à ma fenêtre.

Pourtant les sujets que j’aimerais évoquer sont nombreux : le prosélytisme religieux, le prosélytisme entrepreneurial, l’inter-sectionnalité des luttes, l’humour comme marqueur social, les injonctions au bonheur, la nature fallacieuse de la quasi totalité des “influenceurs”, les problématiques de développement, le rôle de la perception dans nos sociétés, etc…
Mais je me rappelle qui je suis et d’où je parle. Je suis un privilégié qui peut se permettre d’aborder ce genre de sujets. Je peux le faire parce que je suis rassasié.

Mais surtout, je n’ose plus aborder ces sujets car j’ai moins confiance en moi. Je n’ai plus aucune certitude, je suis beaucoup plus mesuré. Non pas que je ne puisse plus argumenter. Mais le monde est, par essence, fait de subtiles nuances, chacune ayant son propre contexte. Et j’étais (le suis je toujours ?) bien prétentieux, imbu de ma personne, toujours entrain de juger. Pour paraphraser un philosophe, tout ce que je sais c’est que je ne sais rien.

En attendant que mon inspiration sorte de sa quarantaine (ce dont je doute très fortement) et qu’une confiance nouvelle m’habite, je vous renvoie, si vous le voulez, vers cet article que j’avais écrit, L’homme qui riait.

Si l’humour qui est l’un des socles de ma vie, j’ajoute l’amour.
Parce l’humour sans amour, c’est de la méchanceté.
Et l’amour sans humour, c’est de la tristesse.
L’amour, l’humour, mes armes.

L’amour pour épée, l’humour pour bouclier.

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Gael-Germain GODONOU
Gael-Germain GODONOU

Written by Gael-Germain GODONOU

Accessoirement financier ... comme le gâteau #YNWA

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